lundi 30 juin 2014

Pour ma Schtroumphette

Mon petit cœur d'amour,

Le 30 juin 2008 dans la nuit, j'ai eu très envie de faire pipi. Une demi heure plus tard, cette sensation étrange revenait. Puis encore une demi heure après. Ce n'est qu'au bout de la troisième fois que j'ai compris ce qu'il m'arrivait: C'était donc ça une contraction? 

A 7 heures quand ton père s'est levé pour aller bosser, je lui ai dit le sourire jusqu'aux oreilles, que ça y est, j'avais des contractions. Il s'est demandé quoi faire, puis est quand même parti travailler. Qu'aurait-il fait à la maison à part me stresser? Arrivé au travail, il s'est fait disputer par ses collègues car il m'avait laissée. Bien entendu, il m'a appelée plusieurs fois dans la matinée.

A 11h30, lorsqu'il s'est rendu compte que je n'arrivait plus à compter les intervalles entre chaque contractions, il est rentré à la maison.

Ce n'est qu'à 14h que nous sommes partis à la maternité, le sourire benêt sur nos visages!

Là, tout s'est passé très vite, on m'a gentiment fait comprendre que l’anesthésiste venait pour la dame d'en face et ne reviendrait pas sauf extrême urgence, alors si je voulais une péridurale ...

J'ai donc pris la péridurale et ensuite, plus rien. Ton père comptait les contractions, se prenait pour un commentateur du tour de France en comparant mes contractions à des catégories de cols !

A 21h lors de la relève des sages femmes, Lise (notre sage femme), était bien embêtée de nous laisser, elle est donc restée pour te voir arriver.

Tu n'as pointé le bout de ton nez qu'à 23h24 (depuis les 2 h du mat' que j'avais des contractions). Épuisée et trempée de sueur (il faisait quand même une trentaine de degrés dans la chambre), j'ai croisé ton regard plein d'amour. Ce regard, je ne l'oublierai jamais. 


Tu as fait de moi une maman à cet instant précis. Je te remercie de me faire vivre la plus belle expérience de ma vie, ma plus difficile aussi, car c'est pas rose tous les jours.

Tu as été un bébé adorable, facile à vivre, tu dormais n'importe où, tu mangeais de tout, tu n'étais pas sauvage.

Ton premier sourire, tes premières dents, tes déplacements un peu spécifiques (tu te déplaçais sur les fesses), tes premiers pas, tes premiers mots, tes discussions à n'en plus finir, ta première rentrée scolaire...

Autant de premières fois qui t'ont vue grandir, évoluer et devenir la superbe petite fille que tu es aujourd’hui. Malheureusement, nous n'avons plus le cadre familial que tu as connu jusqu'ici, mais je te promets de tout faire ce qui est en mon pouvoir pour t'apporter le double de bonheur, de rires, de joie, ...

Je serai toujours là pour te consoler, t'écouter, te câliner, te chatouiller, te conseiller, bref, t'aimer.


Ma Schtroumphette, je te souhaite un très bel anniversaire et je suis très fière d'être ta maman. Je t'aime jusqu’au soleil!!! (et bien plus encore)

1 commentaire:

  1. C'est très joli! Et elle a mis à peu près autant de temps à arriver que sa petite cousine, c'est pas des rapides les grandes soeurs!

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