lundi 12 octobre 2015

Se dépasser pour celles qui se battent chaque jour

Il y a quelques semaines, je te disais que je m'étais inscrite à une course pour défendre une cause. (si t'as loupé l'article, c'est)

Cette cause, c'est le cancer du sein. En tant que femme, je me sens forcément concernée par cette maladie qui touche une femme sur huit, et notamment ma tata qui se bat depuis un an.


Alors je me suis dit que je devais faire quelque chose (en plus de montrer mes boobs)... Et si ces femmes qui se battent chaque jour pour lutter contre cette %?*@&$ de maladie, je peux me battre contre moi même pour leur témoigner mon soutien.
mur des mots..

Ainsi, hier, j'ai chaussé mes baskets, mis mon débardeur rose et j'ai bravé l'asphalte: j'ai couru La Chalonnaise, événement organisé par Le Grand Chalon Athlétisme. 

Alors, si tu me connais un peu, même virtuellement, je ne suis pas une grande coureuse. Je m'y suis mise mi août. A ce moment là c'était facile, les Schtroumphs étaient chez leur père, je pouvais m’entraîner chaque jour. Mais ensuite, avec la rentrée et les Schtroumphs, je ne me suis entraînée que quelques fois.

Donc autant te dire que j'avais un peu les pétoches de faire cette course, je ne savais pas si j'allais arriver au bout, si j'allais courir tout du long. Bref, un vrai challenge pour moi.

Dimanche matin, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne.. 4200 autres femmes se trouvaient avec moi sur l'esplanade de la piscine pour le grand départ.



Le départ a été donné à 10h30. Les 500 premiers mètres étaient bondés de monde (en même temps 4200, ça bouchonne un peu). Et là, j'ai été transportée par une vague rose, c'était magnifique, incroyable. Donc autant te dire que je n'ai pas vu passer les 2 premiers kilomètres, tellement j'étais occupée à regarder partout.


Crédit photo: info-chalon.com
Si tu me cherches, facile, je suis en rose... 


Ensuite, j'ai commencé à me décourager un peu, mais Oh miracle, la petite dame qui courrait devant moi me disait quelque chose... Donc je me suis concentrée sur elle, pour voir si c'était bien la personne à laquelle je pensais... Oui, la conseillère pédagogique EPS de ma circonscription était là devant moi. Ca m'a motivé, j'avais pas envie de finir derrière elle... (bon pas de bol, lors d'un virage, le passage s'est resserré tel un goulot d'étranglement, et je l'ai perdue)

Mais il ne me restait plus qu'un kilomètre à faire. J'ai tout donné pour terminer, et lorsque je suis passée devant NC qui était à 100 mètres de l'arrivée, j'ai bien vu qu'il ne m'attendait pas si tôt.



Oui messieurs dames, car je n'ai mis que 40 minutes... Pour quelqu'un qui ne court pas, qui ne sait pas respirer, je trouve ça plutôt pas mal. (l'auto-congratulation n'a jamais fait de mal à personne)

Je dois t'avouer que j'étais à la limite de vomir, mais au niveau souffle, j'étais super bien.... Donc Michel Cymès a raison lorsqu'il dit que le second souffle arrive après 35 minutes...



Bref, j'étais fière de passer la ligne d'arrivée, fière d'avoir relevé le défi, fière de m'être dépassée. 

Et c'est sûr, je signe pour l'édition 2016... En attendant, n'oublie pas d'aller montrer tes boobs (si tu es une femme bien évidemment), c'est important..

1 commentaire:

  1. Merci Schtroumphette pour ton témoignage. J'adore ton humour décalé mais tellement vrai.
    Chalonnaisement tien. Jean Claude SCALOGNA

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